Vendredi 19 février 1858 (extrait)
Je porte dans ma tête une vingtaine de romans et deux drames. Je ne veux pas d'une réputation honnête et vulgaire ; je veux écraser les esprits, les étonner, comme Byron, Balzac ou Chateaubriand. Est-il encore temps, mon Dieu ! - Ah ! si j'avais su, quand j'étais jeune, la valeur du temps, de la santé, et de l'argent ! - Et ces maudites fleurs du mal qu'il faut recommencer ! Il faut du repos pour cela. Redevenir poète, artificiellement, par volonté, rentrer de nouveau un sujet qu'on croyait épuisé, et cela pour obéir à la volonté de trois magistrats niais !