Catherine Delons/5
3 notes
Résumé :
Les Lettres à sa mère de Charles Baudelaire constituent un visage particulier de l'autobiographie spirituelle que représente la correspondance du poète. Ces lettres dévoilent la permanence et la violence d'un attachement, toute une vie durant, à la personne et à l'image maternelle. Témoignages d'une relation passionnelle et conflictuelle, elles révèlent l'étonnante dépendance, tant affective que matérielle, de l'auteur des Fleurs du Mal à l'égard d'une femme qui s'a... >Voir plus
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Que lire après Baudelaire : lettres à sa mère 1834-1866Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
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Ce livre est une publication de la correspondance que Baudelaire a échangé avec sa mère, Caroline Aupick, de 1834 à 1866.
Catherine Delons, par le choix de l'exhaustivité, ses commentaires et l'ajout d'inédits nous permet nous immerger au plus profond de l'intimité du poète.
Une lecture d'une intensité poignante.
Cette correspondance mérite d'être considérée, à part entière, dans l'oeuvre baudelairienne.
Catherine Delons, par le choix de l'exhaustivité, ses commentaires et l'ajout d'inédits nous permet nous immerger au plus profond de l'intimité du poète.
Une lecture d'une intensité poignante.
Cette correspondance mérite d'être considérée, à part entière, dans l'oeuvre baudelairienne.
Citations et extraits (2)
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On me refuse tout, l’esprit d’invention et même la connaissance de la langue française. Je me moque de tous ces imbéciles, et je sais que ce volume, avec ses qualités et ses défauts, fera son chemin dans la mémoire du public lettré, à côté des meilleures poésies de V. Hugo, de Th. Gautier et même de Byron.
Juillet 1857
Juillet 1857
Vendredi 19 février 1858 (extrait)
Je porte dans ma tête une vingtaine de romans et deux drames. Je ne veux pas d'une réputation honnête et vulgaire ; je veux écraser les esprits, les étonner, comme Byron, Balzac ou Chateaubriand. Est-il encore temps, mon Dieu ! - Ah ! si j'avais su, quand j'étais jeune, la valeur du temps, de la santé, et de l'argent ! - Et ces maudites fleurs du mal qu'il faut recommencer ! Il faut du repos pour cela. Redevenir poète, artificiellement, par volonté, rentrer de nouveau un sujet qu'on croyait épuisé, et cela pour obéir à la volonté de trois magistrats niais !
Je porte dans ma tête une vingtaine de romans et deux drames. Je ne veux pas d'une réputation honnête et vulgaire ; je veux écraser les esprits, les étonner, comme Byron, Balzac ou Chateaubriand. Est-il encore temps, mon Dieu ! - Ah ! si j'avais su, quand j'étais jeune, la valeur du temps, de la santé, et de l'argent ! - Et ces maudites fleurs du mal qu'il faut recommencer ! Il faut du repos pour cela. Redevenir poète, artificiellement, par volonté, rentrer de nouveau un sujet qu'on croyait épuisé, et cela pour obéir à la volonté de trois magistrats niais !
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Catherine Delons présente son livre "Baudelaire et Honfleur".
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Donc c'est non - Lettres réunies et annotées par Jean-Luc Outers
Henri Michaux
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