Dans notre jeunesse on a connu une campagne de bocage et de sentiers. Les prés étaient entourés d'arbres, de genévriers, d'aubépines, de fusains...
Les oiseaux chantaient à tue-tête là-dedans. Les papillons abondaient. Qu'est-ce qu'on a été heureux, dans ces petits chemins bourrés de primevères.
On mettait des heures pour rentrer de l'école parce qu'on s’arrêtait tous les deux mètres pour cueillir des fleurs.