Catherine Roux

Catherine Roux a été déportée dans le camp de Ravensbrück. Depuis son arrestation par la Gestapo, jusqu’à la Libération, elle décrit l’horreur des camps de concentration pendant la deuxième guerre mondiale.

Elle avait 24 ans lorsqu’elle a été arrêtée et emprisonnée au fort de Romainville. Elle raconte le voyage vers l’Allemagne dans le wagon plombé, le séjour parmi les femmes juives que l’on extermine ; puis en juin 1944, la déportation en Tchécoslovaquie, au kommando de Holleischen où elle est soumise aux travaux forcés. Le 6 mai 1945 le camp est libéré, les prisonnières sont de retour en France. Ce livre a été publié en 1946, il représente le témoignage brûlant d’une femme qui a survécu à l’enfer.

L’amitié entre les femmes détenues occupe une place centrale, cette solidarité a permis de supporter l’horreur et de survivre. Beaucoup de ses camarades de détention sont citées et mise en valeur par des anecdotes

Catherine Roux écrit avec beaucoup de vivacité, alternant récits, dialogues, descriptions croquées sur le vif. Les dessins de Jacqueline L’Herminier apportent un témoignage illustré de la survie dans les camps. Ce livre montre à la fois le tragique de cette époque et la vitalité de jeunes filles courageuses.

Jean Genet a magistralement résumé ce livre : Un magnifique poème d'amour et de combat.

Dans ces lettres, George Jackson, alias le "Dragon", oscille entre l'intime et le politique. Après un premier texte en guise de biographie, rappelant la loi insensée l'ayant menée là où il est, l'intransigeant militant expose sa vision de la lutte, au milieu de lettres d'amour, à Angela Davis notamment.

Sa vie effervescente se raconte dans ses pages, que ce soit explicite ou en creux. La tragique trajectoire de son frère Jonathan (qui est au cœur de la dernière lettre, proprement incroyable).

Le livre que j'ai le plus souvent acheté dans ma vie, maintes et maintes fois offert.

Une prose incandescente pour une vision incroyable. De l'émotion brute.

Long live the Dragon!