Catherine Salinas

Je tiens tout d'abord à remercier Babelio ainsi que les Editions Mareuil, pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique Non Fiction.



Chroniquer un roman n'est pas chose aisée.

Coucher sur papier les émotions ressenties à la lecture d'un texte, exprimer son amour pour tel personnage, son inimitié pour tel autre.

Dépeindre une atmosphère, susciter une envie, une curiosité chez un lecteur encore étranger à l'histoire.

Non, chroniquer un roman n'est pas chose aisée. Mais chroniquer une non fiction relève presque de l'exploit pour moi.

D'autant plus lorsqu'il s'agit de faits aussi dramatiques et marquants que les attentats ayant meurtri la France entre 2015 et 2016.

Ces drames, Catherine Salinas et Véronique Fauvergue les ont vécu sous un prisme un peu différent car elles sont toutes deux "femme de policier d'élite".

Un quotidien de femme, d'épouse, de mère, rythmé par un métier d'exception, exercé par leur époux.

Entrer dans ce livre, c'est en savoir plus sur les sentiments avec lesquels il devient nécessaire de composer lorsque l'on est femme de flics: la solitude, l'attente, l'angoisse, la peur de perdre l'être aimé.

Mais c'est aussi partir à la rencontre de femmes fortes, aimantes, investies.

Deux caractères bien trempés et pourtant deux façons bien différentes de faire face aux événements.

Ces deux témoignages ont réveillé des souvenirs douloureux mais qu'il est important de ne jamais oublier.

Leurs propos m'ont ému, bouleversé parfois, mais cette lecture a été instructive et d'une grande richesse.

Ce livre nous rappelle combien il est essentiel de profiter de chaque instant que la vie peut offrir.

Je finirai cette chronique en empruntant quelques mots à Véronique Fauvergue:

"Le seul conseil que je pourrais donner, c'est d'accueillir ce qui est et d'arrêter de vouloir tout contrôler car on ne contrôle ni les autres, ni les événements, ni la vie."

Je vous souhaite une belle lecture.

Un témoignage bouleversant et plein d'espoir. On découvre la force de ces femmes et leur « combat » pour préserver leur famille. A chaque instant, tout peut basculer… Chacune d'elles relate avec réalisme et pudeur des moments importants de leur vie ! En épousant un policier, elles sont contraintes d'accepter les dures réalités du métier et se doivent, par amour, de respecter les choix de leurs époux.

Merci à Masse critique et aux éditions Mareuil pour ce témoignage.



A conseiller !

Livre que je voulais à tout prix lire car j'avais vu une interview de Mr Salinas et sa femme était a ses cotés. J'ai du coup appris l'existence de ce livre. Être dans l'ombre d'hommes d'élite. J'avais trouvé lors de l'interview un vrai intérêt à lire celui-ci. Mais j'en ai été déçue. C'est comme monotone, j'ai préféré aussi, jusqu'au moment où j'ai laché, + le récit d'une des deux femmes. Mme Salinas explique comme mieux ou c'est moins "descriptif" que l'autre personne. Je ne sais pas. Je n'ai pas su le finir car je n'ai pas accroché, vraiment dommage.

On aurait pu mettre le titre au pluriel, puisque deux femmes racontent leur quotidien à côté d’un homme du RAID et (pour l’autre) du BRI, ces forces d’intervention actives un peu partout et dont la télévision nous fait découvrir les assauts dans le cadre de l’une ou l’autre mission périlleuse. Au fil des pages, Véronique Fauvergue et Catherine Salinas parlent de leurs appréhensions face aux dangers que leurs maris affrontent régulièrement, les longues heures d’attente, l’absence de l’homme aimé et le risque permanent de le perdre à jamais. Elles ne se connaissent pas et se sont, tour à tour, confiées à la journaliste Caroline de Juglart. L’occasion d’apprendre de quelle manière elles gèrent le stress, comment elles sont parvenues à surmonter la tension des attentats de 2015 et de 2016. Parler à cœur ouvert ne sert pas seulement d’exutoire, mais permet de livrer une expérience afin de partager des instants forts, où le cheminement personnel fait foi. Les souvenirs sont vivaces dans leur mémoire (la tuerie de Charlie Hebdo, le massacre du Bataclan, etc.) Comment vit-on après avoir traversé (même par procuration) de telles horreurs ? La vie doit se poursuivre. Il faut protéger les enfants. Croire que la société n’est pas pire ici qu’ailleurs. Se convaincre que l’être humain possède sa part de bonté. Plus que jamais, cet ouvrage renforce le précepte du philosophe : « L’ombre et la lumière alternent en fonction de la position mouvante du soleil. » Une métaphore certes, mais qui mérite qu’on s’y attarde !

J’va Mis recemment une critique sur ce livre ..Elle a disparue. Etonnant