Chercheur au Centre d'études de l'Inde et de l'Asie du Sud (CNRS/EHESS).
L’intérêt pour l’Inde de Catherine Servan-Schreiber puise ses sources dans l’enfance, auprès d’un oncle et d’une tante, respectivement professeur de tibétain et de népali, qui vivaient en Inde.
Le baccalauréat en poche, Catherine Servan-Schreiber s'inscrit à Langues Orientales.
Surtout, sa vocation s'affirme alors qu'elle passe un an sur le terrain en Inde et au Népal. C'est là, avec deux collègues, que la jeune étudiante entreprend une première enquête ethnologique sur les Gurungs, un peuple du Népal.
Parallèlement, une maîtrise d'anglais la conduit à une étude comparée entre la littérature anglo-indienne (Kipling, John Masters, Paul Scott...) et la génération émergente d'écrivains indiens de langue anglaise (Mulk Raj Anand ou R.K. Narayan...)
Mais c'est à la Sorbonne, sous l'égide de son maître Charlotte Vaudeville, spécialiste des textes et des langues de l'Inde médiévale qui dirige sa thèse, que ses objectifs se précisent.
L'indianiste Catherine Servan-Schreiber est aujourd'hui rattachée au Centre d'Etudes de l'Inde et de l'Asie du Sud (CNRS/EHESS), et chargée de cours à l'Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO).