Docteur en psychanalyse. - Enseigne à l'UER des sciences humaines cliniques de l'Université Paris-VII et collabore au Collège des hautes études psychanalytiques (en 1988)
Le travestissement possède un fond métaphysique qui est peut-être bien le reliquat d'une époque où il tait encore une liturgie. Tout au moins à l'époque de la Renaissance, il conservait ce petit fond métaphysique. Il n'était pas seulement une tentative pour parvenir à un érotisme dégagé des limitations du corps. Il était l'aspiration rêvée à un amour dégagé des limitations du sexe, un amour passant par le corps des garçons et des filles , des hommes et des femmes, comme la lumière à travers les vitres...