AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de denisarnoud


Te souviens tu de ces tous premiers soirs, ceux des gestes élégants, des regards profonds, de ta délicatesse, te souviens tu comme nous nous étions promis de ne pas être les pansements de nos blessures passées ?
Mon pauvre amour, au moment même où nous nous faisions cette promesse, tu était déjà collé sur mon échancrure béante. Tu colmatais, tu protégeais, tu soulageais, j'en oubliais la plaie, je me laissais cicatriser doucement, en confiance entre tes mains expertes.
Tu ne t'en apercevais pas, mais tous ces bienfaits dégoulinaient de mon corps au tien, se répandaient sur tes blessures, je les voyais se refermer, chaque jour moins douloureuses que le précédent, tu lâchais du lest, je distillais des petites doses de bonheur sur tes écorchures, je soufflais sur le mal. Nous nous sommes délicieusement réparés.
Commenter  J’apprécie          100





Ont apprécié cette citation (5)voir plus




{* *}