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Citations de Cathy Morandeau-Ytak (61)


Dire son homosexualité, un médecin ne soulève pas, aujourd’hui, de problème majeur. […] « Il y a 10 ou 15 ans, dit Juliette, 52 ans, c’était l’étonnement garanti. Aujourd’hui, le corps médical a évolué, comme le restant de la société. »
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Laurence, 31 ans, avoue avoir été soumise à une compagne pendant plusieurs années, avant de « craquer » et de la quitter : « cette expérience fut désastreuse, cette femme, plus âgée que moi, était très autoritaire, très étouffante : elle savait tout, je sentais bien qu’elle me détruisait. Je me trouvais comme ces femmes battues qui restent sans trop savoir pourquoi, mais en même temps je l’aimais et je ne pouvais rien faire. » La violence physique peut alors faire son apparition comme dans n’importe quel couple hétérosexuel à partir du moment où le dialogue est rompu.
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Tout comme Anne, maître nageur dans l’est de la France, mariée depuis six ans, deux enfants : amoureuse à 27 ans d’une femme, le divorce s’impose d’autant plus pour elle, que son mari, à peu près dans le même temps, s’est lui aussi découvert homosexuel.
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Les modes de transmission du virus chez les femmes sont les suivants (pour l’année 89) : toxicomanes 39 %, hétérosexuelles non toxicos 35 %, transfusées 18 %, et 6 % de transmissions « indéterminées ».
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Le dire, ou ne pas le dire, reste un sujet préoccupant pour les lesbiennes, aujourd’hui. Certaines pensent : « si tu n’en parles pas tout de suite, tu n’en parleras jamais. »
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"Je me suis déjà fait, plusieurs fois, agresser physiquement, dit Emma, mais j'a toujours riposté." "J'ai déjà cassé la figure à deux agresseurs, une nuit", dit Nadia, qui pense que "l'agression morale est sans doute plus pernicieuse".
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Vivre sans que jamais personne ne reconnaisse l'existence de vos amours, de vos amies, de vos amantes est une forme de répression tout à fait souterraine. Et pour cause : on vous dit, simplement, que vous n'existez pas !
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Et les lesbiennes ? Le paragraphe 175 ne les concerne pas, donc il n'y aura pas de déportations massives de lesbiennes pour le motif déclaré d'homosexualité. Dans les camps de concentrations, elles porteront le plus souvent le triangle noir (celui des asociales), ou vert (celui des criminelles) avec parfois la présence le L.L. (pour lesbische Liebe : amour lesbien).
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Entre 1933 et 1945, jusqu'à un million d'homosexuels vont être exterminés dans les camps de la mort.
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En URSS, par exemple, on estime (selon les propres dires du ministère intérieur soviétique) que plus de 800 gays sont envoyés chaque année dans des camps de détention [...], et les lesbiennes "soignées" dans des hôpitaux psychiatriques.
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Aujourd'hui encore, l'homophobie est plus forte dans les pays où la religion a gardé tout son pouvoir.
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Pourquoi préférez-vous les femmes ? « Pour la douceur, la tendresse, la fragilité », « Parce qu’elles ne « piquent pas », parce que leur torse est sans poils », « Parce qu’elles ont la peau plus douce », etc. Cette profusion de douceur, de tendresse, de tranquillité que l’on retrouve dans la quasi-totalité des témoignages, comme trop de miel, trop de sucre, finit par coller aux dents et donner mal au cœur… Pourquoi cette image de douceur à tout prix ? Si l’imposition d’un pouvoir passe souvent, chez l’home, par une violence sexuelle, la violence est aussi présente chez les femmes et les lesbiennes. Pourquoi le nier ? Éliette a reçu des coups de son amie.
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« Je peux dire aujourd’hui, à l’âge de 43 ans, me dit Hélène, que le viol subi dans mon enfance, lorsque j’avais huit ans, par un jeune apprenti de 15 ans, m’a influencée dans mon choix sexuel. Pendant des années, j’ai vécu avec ce souvenir enfoui dans mon corps, sans oser en parler avec qui que ce soit. J’avais une trouille bleue des hommes. J’aurais peut-être pu surmonter cette épreuve si la relation avec mon père avait été meilleure… Comme j’avais l’impression que les mâles avaient le pouvoir et la force de faire le mal, il n’y avait qu’une façon de s’en sortir : se passer d’eux… Par la suite, lorsque je faisais l’amour avec un homme, je revivais ce viol, et l’acte d’amour se transformait en acte de torture, alors qu’avec les femmes, que j’ai découvertes plus tard, j’étais totalement décontractée… »
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Mais presque toujours, ce sont les homosexuels qui sont les plus appréciés. Avec eux, on sait que la drague et la séduction n’ont pas de raison d’être. Le regard qu’ils portent sur les lesbiennes est asexué. Personne ne reste « sur la défensive ». D’autre part, ils aiment aussi leurs semblables, bien qu’il y ait des différences énormes entre les deux types d’homosexualités, il y a aussi des points communs : le regard de la société et l’appartenance à une minorité.
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À propos de Platon, justement : aurait-on osé lui faire la même chose ? Lui qui aimait les garçons, Dion de Syracuse et Agathon, et bien d’autres ! Le voit-on se jeter du promontoire de Leucade pour les yeux noirs d’une belle Athénienne qui se serait refusée à lui ? A-t-on essayé de lui chercher des aventures féminines ? Il est vrai qu’aussi osé qu’ait pu être son discours, cela ne remettait pas la société patriarcale en cause…
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… on lui connaît une fille, Cleïs, un mari, des amants. L’honneur est-il sauf ? Peut-être pas tout à fait, mais Sappho, vieillissante, tombe amoureuse (selon la légende) du jeune Phaon ; ce dernier […], par dépit amoureux, l’abandonne, et, par dépit amoureux, la belle se jette dans le vide des falaises de Leucade…
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Les parisiens et les parisiennes ont une librairie homosexuelle mixte : Les mots à la bouche, dans le Marais.
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Les pays anglo-saxons sont très en avance sur les pays francophones pour tout ce qui touche au lesbianisme (malgré leur législation un peu plus homophobe).
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Artémys est une librairie située en plein cœur de Bruxelles, dans une galerie moderne-style très belle, tout près de la gare centrale. Au rez-de-chaussée, c’est une librairie de femmes. [… ] La librairie lesbienne est au premier étage. […] Artémys fonctionne depuis plus de cinq ans, et reste la seule librairie lesbienne de Belgique. […] Il n’y a pas de librairie équivalente en France.
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Prenant modèle sur le fonctionnement de SOS amitié, il existe actuellement deux services d’écoute homosexuelle : Écoute gaie, qui s’est créé sur Paris en 1982, et Homophone, créée en 1984 et qui s’est installé en région nantaise.
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