Les mots, j'allais les organiser, les faire résonner afin que tout ait un sens. Les mots qui étaient restés dans l'ombre, j'allais les mettre en pleine lumière et écrire le livre de ma vie. Parce qu'on ne m'avait pas tout dit, parce que le temps avait manqué, j'allais débusquer le sens au gré des syntaxes et des grammaires échevelées. Peut-être y perdrais-je la raison, mais au moins j'y verrais clair. (p. 203)