Pourquoi en étais-je là, à Krasnoïarsk, sous la fraîche bruine du mois d'août, alors qu'au même moment l'humanité dénudée recouvrait les plages de Trinité-et-Tobago, que des gens buvaient du chianti en Toscane et que d'autres regardaient sans fin basculer le fascinant déluge tropical des chutes d'Iguazu ? Sans doute, parce qu'au plus profond de moi, j'aime le Nord dans tous ses états.