Cedric Lalaury

Ce thrène déchirant remua quelque chose de viscéral en moi - il trahissait le désarroi des pauvres mortels face à l'absence de l'être cher, son départ irrémédiable, qui nous laisse seuls et dépourvus, malgré nos croyances en un monde meilleur, un au-delà où nous prétendons espérer nous retrouver tous apres la mort. La vérité crue, celle qui nous saisirent nous stupéfie quand meurt la personne aimée, cest cette douloureuse révélation que jamais plus nous ne pourrons l'étreindre, rire, pleurer ou juste penser à elle avec la certitude que nous pouvons, si nous le voulons, la voir bientôt, dans une heure, peut-être dans un mois, dans un an. C'était ça, la détresse qui gisait dans cette lamentation.