Les artistes contemporains se sont emparés du corps mais aussi de ses produits ou déjections
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Les pratiques qui impliquent le corps de l’artiste et des tiers participant à l’œuvre interrogent le juriste : sont-elles conciliables avec l’ordre public et les bonnes mœurs ? Se heurtent-elles aux principes fondamentaux de dignité de la personne humaine et d’interdiction de la torture ? Pourraient-elles fonder des poursuites pour délit d’exhibition sexuelle, pour mise en danger d’autrui, voire pour non-assistance à personne en danger …
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L’affaire « Our Body », du nom d’une exposition présentant, sous couvert de pédagogie scientifique, des corps humains « plastifiés » selon la méthode de l’anatomiste Gunthervon Hagens a défrayé la chronique. L’exhibition de cadavres à des fins commerciales est-elle licite ?