Citation de evanna
En 1914, Fernand Léger doit partir à la guerre. C'est une expérience qu'il tente de saisir en dessinant tout ce qui lui tombe sous la main : caisses de munition, papiers d'emballage...Autour de lui, le monde est mis en pièces : maisons en ruine, cadavres en morceaux, arbres déchiquetés...La guerre a des airs de triste tableau cubiste. "Le Soldat à la pipe" , tableau peint à l'occasion d'une permission, est une sorte de pantin désarticulé. Ses membres ressembelnt à des armes métalliques et ses couleurs sont celles des tranchées : le brun noirâtre de la boue et de la cendre, le rouge sombre du sang. (page 7)
