Mon coeur tout entier était devenu une “milonga”. Il ruisselait de la sueur de toutes les “milongas” de la Terre. Les “abrazos” du monde entier enveloppaient mon ventricule droit et toutes les “tandas” résonnaient à l’unisson dans chacun des battements de mon coeur.
Et pourtant, je ne savais même pas ce qu’était une “milonga”, une “tanda” ou un “abrazo”. Mon coeur, ce coeur tout neuf à la mémoire qui ne m’appartenait pas, lui, le savait.