AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Céline Guarneri (55)


La mémoire devrait pouvoir être inflammable. Un peu d’essence, on craque l’allumette et hop, on oublie ce foutu désarroi ! Ça peut brûler les entrailles, le manque de quelqu’un. Comment conserver le sens d’une vie et son pétillement quand on vacillait à l’intérieur de son propre corps et que ça pleurait dans les veines ?
Commenter  J’apprécie          360
Au début du deuil, on pense que cette ère de l’anesthésie douce n’arrivera jamais, mais elle vient, comme reviennent les palpitations dans les cœurs brisés lorsqu’ils ont fini d’errer.
Commenter  J’apprécie          366
On oublie avec le temps ce que les gens nous ont fait ou dit, mais jamais ce qu’ils nous ont fait ressentir.
Commenter  J’apprécie          291
Le jour où ton regard a rencontré mon regard pour la première fois, un rayon est allé de ton cœur au mien comme l’aurore à une ruine.
Commenter  J’apprécie          271
Rien n'est plus présent qu'un passé qu'on aurait voulu changer.
Commenter  J’apprécie          235
La mort interrompt les mensonges que l'on se raconte à soi-même et nous met face à cette imperceptible torsion que nous faisons subir à la vérité. Il n'y avait plus de père à retenir, ils le savaient tous. Les morts ne reviennent pas. Les vérités, en revanche, ont leurs chemins de traverse. Elles reprennent vie trop vite et laissent les vivants rentrer seuls dans le noir.
Commenter  J’apprécie          220
Un pardon voyage plus loin et plus longtemps qu'une vengeance.
Commenter  J’apprécie          222
Face au deuil, personne n'apprivoise la douleur de la même façon. Il y en a qui passent un permis moto pour compenser l'engourdissement invasif du chagrin ; d'autres sautent à l'élastique pour lutter contre le vide laissé par l'absent ; et d'autres encore plaquent tout et partent vivre à l'étranger, croyant échapper à la douleur, délocaliser l'oubli et produire de la joie à moindre coût. Aux yeux d'Hadrien, c'était pur gaspillage d'énergie. Quoi que l'on fasse, on est contraint d'endosser une nouvelle identité. On devient « un-qui-reste ». Rien ni personne ne pourrait changer cela en cette seconde.
Commenter  J’apprécie          190
Les chaînes qui nous enchaînent le plus sont celles que nous avons brisées.
[Antonio Porchia]
Commenter  J’apprécie          180
"Les morts ne reviennent pas. Les vérités, en revanche, ont leurs chemins de traverse. Elles reprennent vie trop vite et laissent les vivants rentrer seuls dans le noir."
Commenter  J’apprécie          181
Tu es mon voyage et mon chez-moi. Je t’aime.
Commenter  J’apprécie          180
« L'objectif de l'art n'est pas le déclenchement d'une sécrétion momentanée d'adrénaline mais la construction, sur la durée d'une vie, d'un état d'émerveillement et de sérénité. »
Glenn Gould, cité dans le texte.
Commenter  J’apprécie          170
Pleurer ensemble, finalement, c’est comme sourire. C’est mathématique, les tristesses s’annulent entre elles.
Commenter  J’apprécie          152
Elle était ce que Louis appelait une femme genoux-choux-cailloux-bijoux ; une femme belle à faire trembler les genoux, à vous faire aller à travers choux, à semer des cailloux pour que vous ne la perdiez pas de vue et à vous ruiner en bijoux.
Commenter  J’apprécie          140
Quand on est celle ou celui qui reste, on se sent coupable. Je connais ça. J’ai eu envie de disparaître un nombre de fois incalculable. La vie, c’est parfois un labyrinthe dans lequel on se prend une claque tous les deux mètres. Mais il y a aussi des éclaircies, des sourires et des bonheurs qu’on n’attendait plus.
Commenter  J’apprécie          140
Et si dans chaque famille sommeillait une machine infernale, capable de fendre les couples et de faire basculer les destins lorsqu'on la réveille ? Et si c'étaient les absences, les séparations, les silences, les souvenirs amers et les non-dits qui tissaient sournoisement les fils de nos destins véritables, pendant que notre vie d'adulte ayant quitté le nid ne serait qu'un provisoire et fragile théâtre d'ombres ?
Préface, Antoine Sire
Commenter  J’apprécie          130
Les émotions, c’est fait pour sortir. Les cornichons aussi sortent du bocal un jour.
Commenter  J’apprécie          132
Mon coeur tout entier était devenu une “milonga”. Il ruisselait de la sueur de toutes les “milongas” de la Terre. Les “abrazos” du monde entier enveloppaient mon ventricule droit et toutes les “tandas” résonnaient à l’unisson dans chacun des battements de mon coeur.
Et pourtant, je ne savais même pas ce qu’était une “milonga”, une “tanda” ou un “abrazo”. Mon coeur, ce coeur tout neuf à la mémoire qui ne m’appartenait pas, lui, le savait.
Commenter  J’apprécie          124
"C'est un récit onirique nourri par un symbolisme très riche. A travers les parcours initiatiques des quatre personnages principaux, Hugo Von Hofmannsthal médite sur ce qui fait de nous des humains. Une humanité à laquelle ni l'empereur, ni le teinturier Barak, ni son épouse ,'ont accédé pleinement. Je suis convaincue qu'il y a un peu de ces personnages en chacun de nous, dans notre refus de nous confronter à notre part obscure."
Commenter  J’apprécie          120
La grande musique a l’évidence d’un grand vin !
Commenter  J’apprécie          126



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Céline Guarneri (38)Voir plus


{* *}