A pied, à cheval, sur le pont d'un navire, au moment du danger, on retrouve toujours le même homme, et, qui le connaît bien, de son action ici conclut à son action partout.
Le choc franc n'existe jamais. L'impulsion morale d'un des adversaires renverse presque toujours l'autre d'avance, un peu plus loin, un peu plus près; cet "un peu plus près", fut-il le nez à nez, avant le premier coup de sabre, une des deux troupes est déjà battue et s'enchevêtre pour la fuite.
Suivant le moral de l'ennemi, les démonstrations doivent se faire de plus ou moins loin, ce qui fait dire que le mode de combattre varie avec l'ennemi et que c'est école à faire avec chacun.
Plus on a confiance en ses moyens de défense ou d'attaque, plus on est démoralisé, déconcerté de les voir, à un moment donné, insuffisants pour arrêter l'ennemi.