Pendant trois heures et demie,
Ce bavard, venu de Tournai,
M’a dégoisé toute sa vie ;
J’en ai le cerveau consterné.
[…]
Comme un qui n’est pas à son aise,
Et qui n’ose pas s’en aller,
Je frottais de mon cul ma chaise,
Rêvant de le faire empaler.
Ce monstre se nomme Bastogne ;
Il fuyait devant le fléau.
Moi je fuirai jusqu’en Gascogne,
Ou j’irai me jeter à l’eau,
Si dans ce Paris qu’il redoute,
Quand chacun sera retourné,
Je trouve encore sur ma route,
Ce fléau, natif de Tournai.