Citations de Charles Baudouin (51)
Jung se distingue de Freud, quant à l’étiologie des névroses, en accentuant davantage les causes actuelles au détriment des racines infantiles.
Introversion et extraversion ne sont pas des caractères mais des mécanismes que l’on peut à volonté mettre en –ou hors- circuit.
La séance jungienne est centrée davantage sur le rêve, objet d’examen qu’il s’agit d’éclairer de tous côtés. La séance freudienne se présente davantage, dès l’origine, comme un monologue, un seul tissu dont rêves et associations, étalés sur le même plan, constituent la chaîne et la trame en une continuité sans défaut.
[Le souvenir le plus ancien d’un sujet] devient [souvent], par condensation, un schéma du caractère du sujet et comme un raccourci de son histoire.
[Définition de la sublimation]
Toute espèce de dérivation heureuse de la force instinctive vers des buts qui ont une valeur spirituelle ou morale.
Une harmonie intérieure s’est faite ; le meilleur de l’âme s’est réveillé ; les aspirations sont élevées, bienveillantes, saines. Le sujet a le désir du mariage […].
Les troubles nerveux d’un sujet […] sont des caricatures de son type psychologique.
Ce lien entre un sentiment religieux intense et actif, et l’idée du père, a été remarqué chez un grand nombre de femmes, qui présentent un attachement particulier au père.
On peut se demander […] si le type psychologique est la conséquence de ces dispositions infantiles, ou s’il leur préexiste et les détermine.
Qu’est-ce qu’une œuvre d’art, sinon un symbole tout fait, qui nous émeut dès qu’il plaque, à notre insu, sur un drame de notre subconscient ?
L’imagination repose sur l’affectivité, l’affectivité sur l’instinct.
La dérivation est la projection sur un plan dynamique de ce qu’est le déplacement sur un plan statique.
Qu’est-ce qu’une œuvre d’art, sinon un symbole tout fait, qui nous émeut dès qu’il plaque, à notre insu, sur un drame de notre subconscient ?
Qu’est-ce qu’une œuvre d’art, sinon un symbole tout fait, qui nous émeut dès qu’il plaque, à notre insu, sur un drame de notre subconscient ?
[La libido est] l’énergie sexuelle considérée dans sa faculté de transformation et d’évolution.
La dérivation est la projection sur un plan dynamique de ce qu’est le déplacement sur un plan statique.
L’évolution de l’instinct sexuel contrecarré a une importance toute particulière dans la genèse de nos sentiments.
Pour Freud, une tendance est refoulée quand elle est : a) contrecarrée b) et rejetée dans l’inconscient c) par le fait de la censure morale. […] Une telle tendance contrecarrée mais non rejetée dans le subconscient, suffit à provoquer des rêves, rêves où le déguisement d’ailleurs semble n’avoir que faire.
L’intelligence […] prépare notre adaptation au réel ; l’imagination prépare l’adaptation du réel à nous.
La condensation résume notre expérience affective comme le concept résume notre expérience objective.