Partout où l’Européen porte ses pas, la mort semble poursuivre les indigènes. Considérons, par exemple, les deux Amériques, la Polynésie, le cap de Bonne-Espérance et l’Australie, partout nous observons le même résultat. Ce n’est pas l’homme blanc seul, d’ailleurs, qui joue ce rôle de destructeur ; les Polynésiens d’extraction malaisienne ont aussi chassé devant eux, dans certaines parties de l’archipel des Indes orientales, les indigènes à peau plus noire. Les variétés humaines semblent réagir les unes sur les autres de la même façon que les différentes espèces d’animaux, le plus fort détruit toujours le plus faible.