Charles Exbrayat

Christine, Berthe, Paulette, toutes se déclaraient déçues. Aucune ne paraissait avoir rencontré l'amour dans son foyer, du moins l'amour tel qu'elles l'avaient rêvé. Alors, celle-ci tentait de se sauver dans des tendresses clandestines, celle-là se réfugiait dans la piété, la troisième se perdait dans des songes mélancoliques dont elle berçait son ennui. Pour moi, je m'avouais désorienté. Je ne comprenais pas cette façon de vivre. J'avais le sentiment que si j'avais été le mari de Christine, voire de Paulette, j'aurais été heureux et il n'est pas dit que Berthe, mieux traitée, n'eut pas été une compagne idéale. En somme, c'était encore Amparo Gomez la plus normale. A l'évoquer, une douce chaleur m'envahit.