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Citations de Charles Gide (85)


La seule doctrine socialiste qui existât de son temps c’était le communisme qu’avait déjà enseigné à son époque Robert Owen, le socialiste anglais et, dans une certaine mesure, L’École de Saint-Simon.
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Fourier a subi cette déception, fréquente chez tous les inspirés, depuis Moïse, de ne pas voir la réalisation du plan qu’il avait minutieusement travaillé.
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« Tout tentative socialiste sera contrecarrée par un sérieux obstacle : la nature des gens qui y sont naturellement attirés. À côté d’esprit nobles et élevés, dont les intentions sont purement philanthropiques et qui sont disposés à supporter le travail et la peine pour le soutien d’une cause dont ils espèrent le bien du genre humain, se trouvent vingt fois plus de visionnaires, d’exaltés, d’égoïstes, de batailleurs, d’incompris, de gaspilleurs, de polissons, en un mot de propres à rien, qui ne se trouvent bien nulle part… »

Horace Greeley, cofondateur en 1848 du phalanstère « La Phalange de l’Amérique du Nord », détruite par le feu en 1854.
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… sa doctrine est trop fantaisiste, trop utopique, trop peu pratique en tout cas, pour séduire les industriels, les bourgeois, comme l’avait fait l’école de Saint-Simon qui compte parmi ses disciples les grands bourgeois de son temps : Pereire, le fondateur des grands établissements de crédit ; Talabot, un des créateurs du réseau des chemins de fer français ; Lesseps, le constructeur de l’isthme de suer, et un illustre économiste qui a enseigné dans ce Collège pendant bien longtemps, Michel Chevallier
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... ses observations se trouvent submergées par un torrent d’imagination qui confine à la démence.
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« Absorber la cupidité individuelle dans les intérêts collectifs de chaque série. En harmonie, où les intérêts sont combinés et où chacun est associé, ne fût-ce que pour la proportion de bénéfice assigné au travail, chacun désire la prospérité de tous, chacun souffre du dommage qui atteint la moindre portion de territoire. » Fourier se représente sa société future commune espèce de montre où chaque roue, n’ayant pour moteur que son intérêt individuel, voudrait tourner à son gré, mais comme chaque roue est engrenée avec une autre et ne peut se mouvoir isolément, il se trouve que toutes les roues sont obligées de tourner ensemble et de donner cette harmonie qui s’appelle l’heure juste.
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C’est comme dans un wagon trop plein où l’on se querelle : allons, un peu de bonne volonté ! que chacun se serre un peu !
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Celui donc qui réussirait à découvrir la pierre de touche des capacités sociales, à inventer un « capacimètre », celui-là aurait fait une découverte dont l’utilité sociale serait beaucoup plus grande que n’importe quelle invention, même celle de l’imprimerie ou de la machine à vapeur.
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Inutile d’insister sur l’incapacité du suffrage universel comme appréciateur des capacités.
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Mais je crois qu’en allouant une part spéciale au talent, Fourier n’avait guère autre chose en vue qu’une rémunération spéciale pour le travail de direction et d’organisation, destinée à récompenser et à stimuler les chefs de chaque série.
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En effet, le talent est déjà par lui-même, pour ceux qui ont la chance d’en être doué, un privilège assez grand sans qu’il y ait lieu d’y ajouter un autre privilège qui serait celui de la richesse et viendrait se superposer au premier. C’est comme si, dans un conte de fées, après qu’une bonne fée aurait déposé comme don, dans le berceau du nouveau-né, le génie, si, dis-je, les parents venaient lui dire : Et avec cela, combien d’argent mettez-vous encore ?
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C’est un lieu commun que l’histoire des inventeurs ou littérateurs finissant dans la misère.
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Fourier maintient le principe de la propriété individuelle comme le plus puissant stimulant du travail et que c’est pour ce motif qu’il veut transformer tout salarié en co-propriétaire […] Donc Fourier ne veut pas que les produits de la phalange tombent dans la communauté ; il faut les partager.
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... le véritable mal dont souffrent les sociétés humaines [pour Fourier] ce n’est pas tant l’injustice de la répartition que l’insuffisance de la production et le gaspillage de la consommation. Tant que ces vices là ne seront pas guéris, les modifications de la répartition ne serviront qu’à peu de choses.
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Donc supprimer l’effort pénible, ne serait-ce pas supprimer le progrès, car du jour où le travail sera un plaisir, pourquoi chercher à l’économiser ? On ne cherche pas à économiser son plaisir. L’homme ne s’ingéniera plus à chercher des inventions nouvelles.
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Les « petites hordes » seront toujours sur pied, dès 3 heures du matin, nettoyant les étales, pansant les animaux, travaillant aux boucheries où ils veillent à ce que jamais on ne fasse souffrir aucun animal que l’on mettra à mort ; les petites hordes auront aussi parmi leurs attributions la réparation des grandes routes, les entretiens d’arbres, etc.
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[Fourier] a indiqué le remède qui, d’après lui, devait changer le caractère du travail en le rendant vraiment livre, c’est-à-dire toujours volontaire : ce remède ce sera la garantie d’un minimum d’existence. Personne dans le phalanstère ne sera contraint au travail, ni par la force, cela va sans dire, ni même par la faim, par la pression du besoin, puisque la satisfaction de ces besoins sera assurée à tous, dans les limites du nécessaire – même à ceux qui se refuseront de travailler.
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Sa fameuse phalange n’est pas autre chose qu’une association coopérative de travailleurs qui sont tous propriétaires collectivement des instruments de leur travail, de la terre, des machines, des ateliers, dans lesquels ils travaillent, qui dirigent l’entreprise tous en commun dans leurs assemblées de sociétaires, et qui en recueillent tous en commun les fruits […] suivant certaines règles extrêmement compliquées sur lesquelles nous reviendrons dans une autre leçon.
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il ne reste plus qu’une ressource [en remplacement du salariat] : c’est l’entreprise par voie d’association entre les travailleurs co-propriétaires, autrement dit l’association coopérative de production
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On ne peut remplacer le régime du travail salarié d’une façon complète que par la généralisation de la propriété, c’est-à-dire par un régime dans lequel, chacun étant devenu propriétaire ou capitaliste, chacun pourrait s’établir pour son propre compte et par conséquence n’aurait pas besoin de louer se bras comme salarié. Cet idéal là est caressé encore par une certaine école, par les partisans des classes moyennes : ceux-là pensent que l’on pourrait réaliser un régime dans lequel la propriété serait assez divisée et assez multipliée pour que chacun pût avoir une part suffisante pour suffire à ses besoins.
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