Tu griffes coupes tailles creuses
déchires cette peau de l’apparence
qui tient dans la nuit
ce que poursuit ta soif
et retirée cette peau
c’est toi-même
que tu trouves
sur toi-même
que tu opères
sans fin tu griffes coupes
tailles creuses incises perfores
t’appliques à minutieusement
anéantir ce fatras
qui t’encombrait
opacifiait ton œil
pour désobstruer
la source
agrandir l’espace
faire jaillir
la lumière.