Des cérémonies imposantes, telles les réunions annuelles du parti à Nuremberg, étaient organisées pour fasciner tant en Allemagne qu'à l'étranger, en mettant en scène une impressionnante discipline de masse.
Cependant, ces mesures, auxquelles s'ajoutait la reconversion rapide pour la production de guerre des "usines leurres" mise en place avant la guerre restaient insuffisantes pour rattraper l'incurie militaire due à l'angélisme des années 20 et du début des années 30.
En fait, l'Allemagne avait depuis plusieurs années préparé son réarmement. Le général Hans von Seeckt, commandant en chef de la Reichswehr depuis 1926, savait fort bien que son armé, limitée à 100 000 hommes, n'était pas opérationnelle pour une défense simultanée des frontières orientale et occidentale de l'Allemagne. C'est pourquoi il l'avait organisée de façon à prévoir une augmentation massive de ses effectifs en cas de guerre. Un de ses concepts clefs était celui de la Führearmee, selon lequel les soldats étaient entraînés à remplir des fonctions hiérarchiques supérieures à leur grade nominal en cas de besoin.
Les États-Unis s'étaient faits les champions du désarmements, afin de compenser leur incapacité à rejoindre la Société des Nations. Pendant l'hiver de 1921-1922, une conférence sur le désarmement naval se tint à Washington.
Au standart, où les mauvaises nouvelles arrivaient avec un intervalle monotone d'une minute, on ne réagissait même plus; tel officier réceptionnait les messages d'une voix basse et tranquille, tel autre avec un petit rire presque hystérique - "Ah oui, ils ont enfoncé votre flanc gauche; oh, je vois, ils sont derrière vous. J'en prends note !" Quant aux autres, prostrés et silencieux, ils restaient dans des fauteuils, à ne rien faire.