Charles Walter Stansby Williams

Jolie pépite que cette Guerre du Graal, découverte suite à la lecture de la Divine Bibliothèque de Juan Manuel de Prada.

Cela commence avec la découverte d'un cadavre dans un bureau. Atmosphère à mi-chemin entre Wodehouse (d'ailleurs cité dans le roman) et Agatha Christie. Et puis très vite le fantastique débarque pour nous proposer une œuvre à forte symbolique spirituelle, qui rapproche Charles WS Williams de ses amis Tolkien et CS Lewis.

La guerre du Graal nous entraine dans des aventures burlesques entre Londres et la campagne anglaise, pour conserver ou s'approprier un vase soudainement reconnu comme le Graal, aventures qui donne lieu à des réflexions plus profondes qu'il n'y parait de la part d'une galerie de personnages qui illustrent symboliquement la guerre entre le bien et le mal.

Je dois bien avouer que j’ai porté mon attention sur ce livre grâce au nom de l’auteur. En effet, admirateur des romans policiers de son homonyme. Heureusement, la quatrième de couverture lève le doute. Et ce n’est après avoir feuilleté le livre (ce qu’on ne peut pas faire en achetant par internet) que j’ai décidé de l’acheter et le lire. Bien m’en a pris, car nous avoir affaire là à de la bonne littérature. J’aurais été surpris du contraire après avoir lu dans la préface qu’il avait été ami de J.R.R. Tolkien et C.S. Lewis.
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