Mon petit coin d’espoir bleu comme un ciel d’été s’est voilé de gris, gris orage, gris plomb, gris pollution quand ils ont décidé que les criminels ne l’étaient pas tant que cela, que Nora et moi nous n’étions peut-être pas si innocentes qu’on voulait le faire croire. On avait bu, après tout. On avait pris des trucs.
On était court vêtues. Ben oui, c’était l’été.
On l’avait sans doute cherché.
On ne cherche jamais. Ni à être battu. Ni à être violé.
C’est n’importe quoi.