(...) l’idée qu’on peut épouser une de ces beautés poupines et niaises que l’on rencontre dans le monde m’a toujours fait horreur. Cela va encore pendant la lune de miel ; mais la passion éteinte, quelle affreuse chose que de trouver sur son cœur un squelette de bois recouvert de cire ; que de serrer dans ses bras une idiote et de se rappeler qu’on l’a faite son égale, que dis-je ? son idole ; qu’il faudra passer le reste de cette vie odieuse avec une créature incapable de comprendre vos paroles, d’apprécier vos pensées, de partager vos sentiments et vos souffrances.