... Il m'est impossible d'entendre prêcher sans m'endormir : un sermon c'est de l'opium pour moi. Une fois que j'avais la toux bien fort, je passai trois nuits sans fermer l'oeil. Je me souvins alors que je dormais à l'église dès que j'entendais prêcher ou chanter les nonnes. Aussi me rendis-je en voiture à un couvent où on allait prêcher un sermon. A peine les nonnes eurent-elles commencé leurs chants que je m'endormis et je dormis de la sorte pendant les trois heures que dura l'office, dont je sortis complétement remise.
19 mars 1693, p. 155