À leur grande joie, ils s’aperçurent que le corps de l’autre n’avait pas changé. Ils en connaissaient chaque centimètre par cœur, savaient comment il réagissait aux caresses. C’était comme s’ils venaient à peine de se quitter. Ils murmurèrent des mots qu’ils avaient tus depuis une éternité. Jamais leurs gestes n’avaient été aussi tendres. Ils se désiraient, ils avaient besoin l’un de l’autre. La séparation leur avait infligé les affres de la solitude et de la jalousie. Désormais, ils savaient que leur couple n’était pas une évidence, mais un cadeau.