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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
La vie était devenue un cauchemar pour tous.
« A peine arrivée au pouvoir, la Junte avait suspendu toute activité politique ; elle avait limité la fonction journalistique et censuré la presse ; et elle avait réintroduit la peine de mort contre tout élément considéré comme subversif. Un véritable processus de réorganisation nationale s’était constitué à l’encontre des militants politiques, des étudiants, des artistes, des intellectuels, de tous ceux qui ne pensaient pas comme le pouvoir en place. Les gens, terrorisés, étaient devenus suspicieux, se méfiaient de tout, des autres, restaient enfermés chez eux les volets fermés. Les rues étaient envahies par les milices et les fameuses Ford Falcon vertes, responsables de tant d’enlèvements clandestins. »
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Ce que je faisais n’était jamais assez ambitieux ; les personnes que je fréquentais jamais assez bien. Il voulait que je devienne quelqu’un, lui qui pensait n’être pas grand-chose. Papa était un petit ouvrier qui se débrouillait comme il pouvait. Il ne gagnait pas bien sa vie, mais il avait le mérite de m’élever seul. Il était souvent de mauvaise humeur, nerveux, colérique, et terriblement autoritaire, m’obligeant à réussir à l’école, m’interdisant toute distraction. Je me disputais très souvent avec lui, lui hurlais que je le détestais. Il me répondait gravement « Déteste-moi si tu veux, autant que tu veux. Tout ce que je fais, je le fais pour toi. Un jour, tu le comprendras ».
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Sois heureuse, Isabel, c’est le plus important. Quoiqu’il arrive, sois heureuse. Quand ce sera difficile, regarde autour de toi ce que la vie a de beau, et reste heureuse. Lorsque je m’en irai, souris et ris. C’est la seule chose que tu peux faire pour moi. Là où je m’en vais, je serai bien. Je n’ai pas peur. Je veillerai sur toi. Je serai toujours là quand tu en auras besoin, comme je l’ai toujours fait. Et si un jour tu doutes, n’oublie pas d’avoir confiance. Il y a toujours un signe. La vie est bien faite, même quand tout semble nous tourner le dos. Il y a toujours une petite lumière quelque part, si faible soit elle, toujours quelqu’un pour nous tendre la main.
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Elle tentait tout. L’amour à deux, l’amour à trois, avec les hommes, avec les femmes. Elle avait toujours des histoires incroyables qu’elle me racontait en détails, sans aucune pudeur. Elle me faisait terriblement rire, et j’en profitais pour parfaire mon éducation sexuelle, moi qui n’avais fait l’amour qu’avec un seul homme, un ami de jeunesse que je retrouvais chaque année à Contis. J’étais bien dans ses bras, je m’y sentais en sécurité, et je n’avais pas peur des nouvelles expériences car je savais qu’une fois terminées, nous nous quittions à nouveau pendant une longue année, le temps d’oublier mes gênes, mes questions et mes doutes.
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Ma mère m’avait appris à ne jamais pleurer face aux difficultés de la vie. Que la vie était ainsi, faite de bons et de mauvais moments, qu’il fallait profiter des bons instants et rapidement oublier les mauvais, passer à autre chose, poursuivre sa vie. Ne jamais regarder en arrière. C’est en tout cas ce que j’avais compris de son éducation si bien que je n’ai pas pleuré en découvrant l’état dans lequel elle se trouvait. Elle me l’a annoncé dignement en me disant qu’elle n’avait pas peur de la mort, qu’elle l’aurait juste espérée moins proche pour me voir grandir, réussir mes études, tomber amoureuse, fonder une famille.
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Tu n’imagines pas ce qu’il s’y passe… Ils enlèvent les gens, les torturent, les humilient, les tuent. Ne te fie à personne et va-t’en au plus vite. Dans chaque rue, derrière chaque porte peut se cacher un centre de détention clandestin. Ils en ont après le monde entier. Si tu ne penses pas comme eux, tu es un ennemi de la Nation.
J’ai entendu dire que la France était devenue une terre d’accueil pour nous tous. Il faut que tu m’y rejoignes. Le chemin le plus sûr, semble-t-il, est d’atteindre Puerto Iguazu. Une fois au Brésil, rends-toi au Haut-commissariat aux Réfugiés, ils t’aideront à organiser ton départ.
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Un bon vin, ça se déguste autour d’un repas copieux, sous les oliviers ou avec les pieds dans l’eau, à l’heure de la sieste, à l’apéro, mais pas sous la pluie, dans un appartement sombre.
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« Quand on veut quelque chose, tout l’univers conspire à nous permettre de réaliser notre rêve. »
Paulo Coelho
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