Au Moyen Age, partir en voyage ou simplement prendre la route, c'était se lancer dans une aventure périlleuse. (...) Il n'était pas rare d'être confronté à des glissements de terrain ou à des ponts effondrés, au coeur même du maquis, ou du moins d'une végétation dense et peu accessible, les épaisses broussailles étant d'autant plus difficiles à franchir que l'entretien des routes, si assidu et efficace au temps de l'Empire romain, faisait désormais défaut.
(p. 81-82)