Il nous avoua que la famille et les membres de notre clan avaient strictement interdit à nos parents d’enterrer Boja. C’était un sacrilège envers Ani, la déesse de la terre, que d’ensevelir une personne coupable de suicide ou de fratricide. Le christianisme avait beau avoir balayé le pays igbo, des miettes de religion traditionnelle avaient échappé au balai.