Par la suite, quand l'exubérance de Curt devint une source d'exaspération pour Ifemelu, une constante joie de vivre qu'elle avait envie de cogner, d'anéantir, ce serait l'un des meilleurs souvenirs qu'elle garderait de lui, tel qu'il était dans la boutique de tarots de South Street un jour que comblait la promesse de l'été : si beau, si heureux, un vrai croyant. Il croyait dans les présages favorables, les idées positives et les films qui finissent bien, sans se poser de questions, parce qu'il ne les avait pas considérés en profondeur avant de choisir de croire ; il croyait, un point c'est tout.