J'écris de chez les vraiment toutes seules. Les orphelines, les nullipares, les célibataires à Paris. Celles sans attaches ni branchée, qui dans le réel flottent. Qui s'écrivent à la craie, leur vie faite de falaises, qui ne savent pas qui prévenir en cas d'accident. J'écris de chez les sans-famille, celles qui doivent s'inventer chaque jour. De chez celles qui en rigolent, c'est une question de principe. La faiblesse est toujours une maladie honteuse.