Les gens avaient réussi à survivre en se mettant des serviettes mouillées sur le visage pour respirer, ou en se plongeant dans l’eau des réservoirs ou des petites rivières proches. Un autre homme avait ainsi attendu que l’incendie passe, immergé dans un bassin à poissons, un torchon sur la figure.
Un autre encore avait échappé aux flammes avec son fils grâce au réservoir d’un barrage « où on a arraché des feuilles de nénuphars pour s’en recouvrir le visage et le crâne, on en a arraché un maximum, on s’est même protégés avec des algues gluantes qu’on a trouvées là » : le moindre cheveu, le moindre bout de peau resté à l’air libre était immédiatement brûlé. Des kangourous s’étaient retrouvés avec eux dans le réservoir, fuyant le front principal.