J'étais tenaillé par une peur constante, que je n'avais jamais ressentie pendant l'ascension. Là, toute l'énergie et les pensées étaient concentrées sur le sommet à atteindre, mais maintenant, pendant la descente, c'est l'idée de survie qui domine l'esprit. Mais c'est cette peur même, qui, bannissant toute euphorie, aide à éviter les erreurs stupides, fléaux de tant de descentes et causes de tant d'accidents arrivant à de bons alpinistes.