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3.75/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Biographie :

Né à Glasgow. A écrit plusieurs pièces, dont Klimkov : la vie d'un agent du Tsar (1984), Elizabeth Gordon Quinn (1985), La comédie des orphelins (1986), toutes trois créées au Traverse Theatre à Edimbourg. Il a traduit Les prétendants à la couronne d'Ibsen pour la Royal Shakespeare Company.

Source : Maison Antoine Vitez
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Three Musketeers and the Princess of Spain by Chris Hannan. Trailer by Martin Smith


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Surtout, la pièce de Hannan révèle une autre facette de cette influence à long terme du discours, plus indirecte mais tout aussi profonde : le traumatisme subi par les générations de migrants post-coloniaux, qui, bien que britanniques, vivent leur vie à l’ombre des préjugés et des discriminations. La pièce de Hannan met en scène le dialogue impossible entre le personnage de Rose Cruickshank, une Britannique d’origine antillaise, et un Enoch Powell au soir de sa vie. Le personnage de Rose Cruickshank incarne la migration antillaise, revendiquant avoir été l’une des « Picaninnies » (Négrillonnes) évoquées par Powell dans son discours, avant de réussir des études brillantes et de devenir Professeure à Oxford (voir la scène 1 de l’acte 1). Malgré ce parcours, elle vit à l’ombre, ou plutôt dans l’ombre, des préjugés racistes, rencontrant ainsi des difficultés relationnelles avec son ancienne collègue Sofia Nicol, elle aussi d’origine immigrée, mais blanche. (Introduction)
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Rose Cruickshank : A quel point diriez-vous que vous connaissez l’Angleterre ?
Enoch Powell : Eh bien, j’ai écrit une histoire de l’Angleterre.
Rose Cruickshank : Oui. Dans votre discours sur les « fleuves de sang ».
Enoch Powell : Je l’appelle le discours de Birmingham.
Rose Cruickshank : vous y parliez de l’immigration dans les années 1950 et 60, que vous décriviez comme un bouleversement total, sans précédent en mille ans d’histoire anglaise.
Enoch Powell : Oui, l’ampleur de l’immigration. Le sentiment d’être envahis.
Rose Cruickshank : N’y avait-il pas de sentiment d’invasion en 1066 ?
Enoch Powell : Les Normands n’étaient pas aussi nombreux.
Rose Cruickshank : Ils ont bâti plus de mille châteaux.
Enoch Powell : Une classe dominante en a remplacé une autre. Les gens ont sans doute haussé les épaules en pensant quelle différence est-ce que ça fait ?
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Ca m’étonne toujours le soupçon qui pèse sur le mot multiculturel comme si on venait de l’importer de l’étranger et qu’on devait le mettre en camp de détention le temps qu’on mène l’enquête. Le concept est aussi anglais que le thé, plus vieux que ta maison ou que quoi que ce soit que tu possèdes, il date d’avant nos routes et d’avant l’Angleterre elle-même. Cette décision nous l’avons prise il y a trois cents ans, l’Acte de Tolérance, non pas pour définir l’anglicité, non pas pour la nationaliser, mais pour tolérer les gens dont les croyances sont fondamentalement différentes des nôtres. Le multiculturalisme, ça n’a rien à voir avec être gentil, c’est ce dont le pays est fait.
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Scène dix – Le discours de Birmingham
20 avril 1968. Hôtel Midland, Birmingham.
Observé par les personnages de la pièce. Enoch Powell fait son discours au public.
Enoch Powell : Monsieur Le Président, Mesdames et Messieurs.
La fonction suprême de l’homme d’Etat est de protéger la société des maux prévisibles. Dans cette entreprise, cette fonction se heurte à des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine.
Un de ces obstacles est que, par nature, on ne peut prouver qu’il s’agisse réellement de maux avant qu’ils ne surviennent : d‘où la tentation irrésistible pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de l’avenir.
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Enoch Powell : J’ai tendu un miroir pour que l’Angleterre se regarde.
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Alors que je contemple l’avenir, je suis rempli de mauvais pressentiments. Comme les Romains, il me semble apercevoir le Tibre écumant de sang.
Les émeutes raciales, ce phénomène tragique et insoluble, que nous observons déjà avec horreur outre-Atlantique, vont avoir lieu chez nous par notre propre volonté et par notre propre négligence. En fait, on en est déjà presque là.
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Enoch Powell : Pour partager l’identité de quelqu’un il est indispensable non pas d’avoir les mêmes opinions que lui, mais d’être d’accord sur le siècle qu’on habite ;
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Le moment où la plupart des universitaires radicalement de gauche sont au plus près de la vraie vie, c’est quand l’employée noire les sert à la cafétéria de la fac.
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Pour moi, la question identitaire, c’est comme une bombe à retardement.
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