Ils me demandent toujours : « Sérieusement, vous avez vraiment besoin de toute une équipe pour… écouter quelqu’un ? » Le fait que le FBI en soit arrivé à cette conclusion, leur dis-je, devrait les alerter : ce n’est pas si simple de bien écouter. Notre attention est facilement détournée. Nous pratiquons l’écoute sélective, n’entendant que ce que nous voulons entendre ; nos esprits, agissant avec un biais cognitif, favorisent la cohérence plutôt que la vérité.