Au plus les jours passaient, au plus je me sentais l'âme d'une psychopathe. Cette maison me changeait, Henri me changeait, tout comme Laurian me changeait aussi. Pourquoi avais-je eu cette pensée le concernant ? Pourquoi avais-je imaginé le tuer ? Je n'avais vraiment aucune raison de le faire.
Je n'avais pas envie d'écrire. Je montai et le regardai enlever cette moquette qu'il avait déjà retirée du palier et du mur de la cage d'escalier. Les veines de ses bras ressortaient tellement l'effort était soutenu. Comme moi, il tomba sur une résistance et poussa un cri féroce en tirant sur le revêtement. Il vainquit, mais se trouva emporté en arrière.