A Esquirol, il prit la direction des quais, longea la Garonne face aux Beaux-Arts. L'ambiance était plus calme, mais ces satanés cyclistes étaient partout, en particulier sur les trottoirs qui semblaient avoir leur préférence malgré les nombreuses pistes qui leur étaient destinées. Ces cons-là roulaient comme des dingues, grillaient les feux, s'acharnaient sur leurs sonnettes pour faire dégager les piétons (...). Dans les villes qu'il aimait comme Naples, Lisbonne, Séville, Istanbul, Beyrouth ou Madrid, il n'y avait pas de vélos. Cette mode était venue du nord de l'Europe, de plats pays stupides comme les Pays-Bas ou la Belgique. Il imaginait sans peine que les Allemands devaient également priser la bicyclette. Avec les Allemands, le pire était souvent sûr.