Les corps souffraient dans cet enfer, mais les âmes vivaient. La volonté toujours tendue, luttant contre l’avilissement moral, contre le découragement, contre l’abandon fatal, le détenu, au milieu des privations, des vexations, des humiliations sans nom qui lui étaient imposées, gardait en son cœur une flamme qui le soutenait et que, malgré leurs efforts, les bourreaux ne pouvaient éteindre.