J’ai vécu de terribles peurs. Face à la guillotine, face au temps qui passait, dans l’attente du jour fatal. Puis ç’avait été l’angoisse de l’enfermement à vie.
J’ai ensuite ouvert les tiroirs de ma mémoire. Les images sont sorties et, avec elles, leur lot de souffrance, de terreur et d’incompréhension.
Vingt-trois ans plus tard, Iboga m’a laissé dans les tripes un souvenir mortel. Le cancer ne me tuera pas. Aucune chance.
Ma vie est parsemée d’interrogations. Elles ont toujours commencé par le même adverbe : pourquoi ?
Je n’ai pas toutes les réponses.