Comme tous les amoureux, il brûlait du désir de se distinguer, d'accomplir quelque action d'éclat, de forcer l'admiration de l'aimée par un acte périlleux, par une bravoure insensée.
Quel bourreau cruel est sadique avait fait couper ainsi les oreilles, arracher les cils, les sourcils, ça y est dans le nez et tracer avec la pointe d'un couteau des croix profondes sur les joues ? (...)
D'ailleurs, partout où la civilisation a passé, le cannibalisme a disparu. Mais ici, le cas est différent. C'est de la folie pure, ce qu'on pourrait appeler la frénésie du sang.
- Si l'on en croit les récits des voyageurs, il y a encore en Afrique quelques tribu de cannibales. Mais ceux-là (...) ont une excuse . Ils ne savent pas. Ils considèrent le blanc comme un être tout différent d'eux, comme un animal, et ils le dévorent.