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Citation de paulallan380


Nous allons faire une comparaison qui va vous choquer horriblement, monsieur Bourdieu, mais cette comparaison chacun peut la faire, c’est une réalité que « Le Monde diplomatique » lui-même a constaté avec regret : Un an après la mort de Franco, un an après la chute de Salazar, un an après l’abandon du pouvoir par Pinochet, un an après la chute de Mussolini, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, le Chili repartaient sans heurt avec des alternances politiques classiques et un fonctionnement politique, syndical, social, familial, entrepreneurial aussi harmonieux que possible.
Peut-on en dire autant 10 ans après la chute du mur de Berlin [publié en 2001] des pays de l’Est où une société disloquée, ayant perdu tous ses repères, ne parvient pas à se remettre debout ?
Rappelez-vous le mot d’Adam Michnik : « Ce qu’il y a de plus terrible dans le communisme, c’est ce qui vient après lui, les dégâts irréparables infligés tant à la nature qu’à l’économie et aux âmes. »
C’est un sujet sur lequel la sociologie bourdeusienne pourrait se pencher avec intérêt. Ce serait même la première obligation morale pour tous nos pourfendeurs de libéralisme et amateurs de néosocialisme : pourquoi ce désastre généralisé à l’Est et ce facile retour à la démocratie ailleurs ?
Aucun article sur ce sujet dans les « Actes de la recherche en sciences sociales » chers à Pierre Bourdieu.

(Ch. 1, Ultralibéralisme ? Non. Société d’économie mixte ou libéralisme réduit aux acquets, p.47-48)
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