Aujourd’hui la part des produits manufacturés dans les exportations des pays en développement est passée en Asie de 20 % en 1970 à 70 % en 1999. Les investissements y sont évidemment pour quelque chose.
Et ce que nos nouveaux tiers-mondistes dissimulent soigneusement, c’est que ce sont les pays pauvres qui sont aujourd’hui les plus soucieux de développer le commerce mondial et de prendre les devants, au GATT puis à l’OMC pour prôner des mesures de libéralisation.
(Ch. 6, Paupérisation mondiale des pays sous développés ? Non. Progrès s’il y a modernisation culturelle et état de droit, p. 157)