La grève n’est qu’un moyen de traduire son mécontentement ou son désaccord. Ce qu’il faut d’abord dénoncer, ce sont les causes de la paralysie de notre système éducatif : trop de lenteurs, de pesanteurs administratives, de décisions prises par des technocrates parisiens qui n’ont jamais mis les pieds dans une école et qui ne savent pas ce que sont les élèves ni dans quelles conditions certains d’entre eux vivent au quotidien.