Les Berlinois vivaient au ralenti, mais préparaient néanmoins Noël avec fébrilité. Après les sombres années de crise au début de la décennie, la prospérité semblait renaître timidement. Les puissances alliées avaient accepté de diminuer le montant des réparations de guerre, et les banques américaines avaient investi de grosses sommes en Allemagne. Les Allemands recommençaient à avoir confiance en eux et en l’avenir.