Des sons modulés accompagnaient les mouvements des draperies, des vibrations profondes qui s'assemblaient en harmonies fluctuantes. Sur ce fond grave éclataient, clairs et rythmés, les staccatos des éclairs. Il en résultait moins le tumulte d'un déchaînement naturel qu'une musique barbare, assourdissante, dissonante aux oreilles d'un humain, mais indubitablement structurée. Des séquences se répétaient, déclinées en plusieurs tonalités paraissant rebondir les unes sur les autres.