La réalisation du rêve de longues années de malheur commençait : ils "mettaient les bouts" ; c'était le début de la fin. Paris s'enfiévrait. Nous ne tenions plus en place. Quelle aurait été notre déception si nous avions su à l'époque le projet anglo-américain de contourner Paris ! C'était à ne pas croire, proprement inimaginable !
Et en effet, les Parisiens se voyaient déjà libérés. Aussi les actes de sabotage se multipliaient. Même si, à la grève des cheminots du 10 août, répondait en représailles l'exécution de plusieurs d'entre eux (18 selon certains), le mouvement se propageait, gagnant l'ensemble de la profession. On attendait l'arrêt du métro.