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Citation de Jcequejelis


Pour [Charles de Gaulle], pas question de repos. Son « inutilité » forcée, [il est prisonnier en Allemagne] l’ancien élève des jésuites tente de l'oublier en s'instruisant. Il complète sa culture en lisant, crayon à la main, carnet de notes sous le coude (la méthode, toujours la méthode !), tous les livres – et ils sont étonnamment nombreux – qu'il peut se faire envoyer ou prêter à Ingolstadt. Jugez plutôt : après plusieurs pages – subdivisées en chapitres – sur l’histoire de la Grèce antique, ses guerres, ses artistes et ses philosophes, l'élève de Gaulle passe au président américain Theodore Roosevelt, puis à Élisabeth Vigée-Lebrun, la fameuse portraitiste de la reine Marie-Antoinette. Suit Balzac, dont il relève parmi tant d'autres ces deux citations : « Dans le monde, on reconnaît la femme distinguée à ce qu'elle n'a pas l’air habillée exprès. » Et : « Il n'y a que le dernier amour d'une femme qui puisse satisfaire le premier d'un homme... »
De Gaulle lit de même des livres à la mode, comme celui d'une dénommée Colette Yver. Il s'intitule Les Sables mouvants et retient assez son attention pour qu'il lui consacre une fiche : « Ces sables, c'est l’ensemble des tentations, des excitations au déraillement moral que représente pour les familles la vie à Paris, surtout quand les enfants n'y reçoivent pas d'éducation religieuse... »

3180 – [p. 76/7]
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